L'étymologie de ce terme reste obscur : d'orignie moldave ou serbe, il désignerait un mort sortant de son sépulcre pour sucer le sans des vivants. On sait que le terme de "vampire" fait sa première apparition officielle vers 1725-1726 en Hongrie dans un rapport écrit par les autorités autrichiennes au sujet d'un paysan nommé Peter Plogojowictz.
L'homme est accusé d'être réapparu après sa mort et d'avoir tué huit personnes. En France, c'est en 1732, à la suite d'une affaire similaire, le cas d'Arnold Paole, que le terme vampire, orthographié jusqu'alors avec un Y, apparaît. Même si le mot varie selon les pays et les époques, il ne découle en aucun cas de la chauve-souris buveuse de sang : c'est le contraire. On rencontrera des désignations telles qu'Empuse, Blutsauger, Chevêches, Goules, Lamies, Stryges, Broucolaques ou succubes pour désigner abusivement les vampires.
La nuance réside dans le fait que ces créatures ne sont pas des revenants. En effet, il faut savoir que le vampire est un revenant. C'est ce terme que retient le révérend Père Dom Augustin Calmet, bénédictin de l'abbaye de Sénones (dans Les Vosges), dans son traité de 1749. Le revenant est mort : c'est une personne née sur terre et y ayant vécu. Ses chairs sont retournées aux premiers principes : poussière, il est retourné à la poussière, mais son âme erre toujours en ce bas monde.
Dans la tradition occidentale, un vampire est un mort sorti de la tombe pour venir infester les vivants en absorbant leur sang pour perpétuer sa longévité extraordinaire, chaque victime du vampire devenant alors un vampire. La définition la plus commune est la suivante : "être non mort, en quête de sexe et de sang humain nécessaire à la prolongation indéfinie de son existence". Selon le Petit Robert, le vampire est "un fantôme sortant la nuit de son tombeau pour sucer le sang des vivants". Au sens figuré et vieilli, le vampire est "un suceur de sang", ou un "homme avide d'argent".
A partir du XVIIIème siècle, deux caractéristiques donnent sa spécificité au vampire. D'abord, il s'agit d'un revenant en corps. Ensuite, il sort la nuit de sa tombe pour sucer le sang des vivants afin de prolonger son existence posthume et ses victimes deviennent à leur tour des vampires.
En Occident, c'est dans l'Ancien Testament que l'on évoque le vampire pour la première fois. Lilith, sanguinaire, jalouse, luxurieuse et impudique est la première femme d'Adam avant la création d'Eve. Répudiée ou enfuie pour épouser Samaël, l'Ange de la Mort, elle devient, dans la tradition rabbinique, la Reine des démons, des succubes et des mauvais esprits. Elle suce le sang des nourissons et dépuille les jeunes hommes de leur vitalité et de leur puissance virile pendant leur sommeil. Cent quatre-vingt mille servantes sont à ses ordres, toujours prêtes à envahir nortre univers, vivant dans les maisons en ruine et les latrines, sortant la nuit et nourrissant de pus et de vermine.
Le sang a un caractère sacré puisqu'il est l'âme du corps et que Dieu seul est maître de la vie et de la mort. Le sang est en même temps lié à la malédiction qui a frappé l'humanité lorsque la compagne d'Adam, en cédant à la tentation du démon, a provoqué la chute de l'homme. La perte du sang menstruel est perçue comme une blessure immonde, punition infligée par Dieu à toutes les descendantes d'Eve.
Le rite de "dévampirisation" consiste à enfoncer un pieu dans le corps du cadavre qui est ensuite brûlé. La croyance aux vampires résiste aux lumières. En effet, même si, à cette époque, la raison triomphe, le vampire explose littéralement. Le phénomène prend la dimension d'un véritable délire collectif. Il affecte des régions entières et suscite l'intérêt des plus hautes autorités civiles, militaires et religieuses.
En effet, entre 1414 et le siècle de la Lumière, on remarque une recrudescence étonnante de l'obscurantisme le plus exacerbé à propos des cas de vampirisme.
Dans toute l'Europe, une série d'épidémies virulentes qui dévastèrent une grande partie de la population des villes et des campagnes.
Or les symptômes de la rage humaine (errance la nuit, troubles nerveux qui pousse les "enragés" à mordre leurs proches, yeux globuleux) présentent des analogies troublantes avec le vampirisme.
Dès le début du XXème siècle, on rencontre des vampires roturiers. Certains d'entre eux vivent insoupçonnés parmi les mortels. Ils sont parfois inoffensifs et même sympathiques. Ils peuvent même trouver des victimes grâce à leur activité socioprofessionnelle. En fait, il s'agit de le rapprocher du mortel avin d'entretenir l'angoisse : "le vampire demeure un total étranger, mais il demeure parmi nous et, ce qui le rend particulièrement dangereux, c'est que vous ne pouvez pas l'identifier." Il est moins typé que ses ainés.
Commentaires
bonjours je m appelle enora j ai 14 ans je voudre vraiment devenire une vampire aider moi je veux aitre une vampire belle merci a bientot
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